Romarin une incontournable
Rosmarinus officinalis – famille des Lamiacées.
C’est très certainement une plante majeure de la phytothérapie. Trés présente à l’état sauvage sur le pourtour méditerranéen, elle adore les terrains difficile mais est cultivée facilement un peu partout.
Trés connue pour son huile essentielle dont la notion de chémotype peut donner des usages trés différents. Comme toutes les plantes aromatiques le romarin est composé de nombreuses molécules dites « aromatiques » qui se retrouvent dans l’huile essentielle. C’est la molécule dominante qui donnera le chémotype et par voie de conséquence son domaine d’utilisation. Par exemple:
Le chémotype Camphre sera plutôt destiné à des massages musculaires,
Le chémotype verbénone sera plutôt destiné à la stimulation hépatique,
Le chémotype Cinéole sera plutôt utilisé pour stimuler le système respiratoire.
… mais bien d’autres chémotypes existent pour le romarin.
Plante vivace trés facile à cultiver, comme beaucoup de plantes méditerranéennes elle demande de trés peu voir pas du tout d’arrosage.
Tonique général, sanguin, cérébral (soutien et stimule les capacités cognitives et la mémorisation.
Tonique digestif (ballonnements, crampes d’estomac …)
Plante trés intéressante lors de convalescences justement pour son côté tonique général.
C’est également la plante des états de grande fatigue, d’épuisement, de « burnout » .
Lorsque l’on étudie le romarin officinal sur le plan médicinal, la première propriété qui vient à l’esprit c’est son côté tonique du foie. Elle protège cet organe que ce soit en participant à l’évacuation des molécules toxiques qu’en stimulant les cellules hépatiques.
Il lutte également contre le stress oxydatif notamment au niveau cérébral.
Utilisation(s):
– Infusion fraîche ou sèche de feuilles (30gr/litre) à prendre le matin de préférence, idéalement sur une période de 3 semaines.